Dans le monde numérique et les médias sociaux d'aujourd'hui, les consommateurs ont le monde au bout des doigts, mais les doigts des hommes et des femmes font-ils la même chose ? Un examen plus approfondi des comportements numériques actuels, qui évoluent rapidement, met en évidence les différences entre ce qui intéresse les hommes et les femmes, ainsi que la façon dont ils réagissent (ou ne réagissent pas) en cours de route.

PRÉFÉRENCES MOBILES

Nos appareils mobiles jouent un rôle important dans notre vie quotidienne. Leur gamme variée et étendue de capacités offre quelque chose pour à peu près tout le monde. Et c'est une bonne chose, surtout si l'on considère les principales caractéristiques qui plaisent aux hommes et aux femmes, qui ne sont pas toujours les mêmes.

À l'échelle mondiale, alors que les hommes sont plus nombreux à s'intéresser aux caractéristiques techniques des téléphones mobiles, comme le système d'exploitation (48 % des hommes contre 41 % des femmes), l'autonomie de la batterie (48 % contre 44 %), la taille de l'écran (38 % contre 34 %) et la vitesse du processeur (41 % contre 31 %), lorsqu'ils achètent un nouvel appareil, les femmes sont davantage influencées par le prix (72 % des femmes contre 67 % des hommes), les conditions du contrat de service (27 % contre 25 %) et la capacité de l'appareil photo (32 % contre 30 %).

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Cela ne veut pas dire que les femmes n'adoptent pas la technologie. En fait, c'est plutôt le contraire qui est vrai, surtout en ce qui concerne l'utilisation des médias sociaux.

NOTRE SOCIÉTÉ SOCIALE

On ne peut nier l'impact des médias sociaux sur la façon dont les gens se connectent les uns aux autres. Dans l'ensemble, les hommes et les femmes du monde entier s'accordent à dire que la croissance des médias sociaux en tant que source d'information est plus positive (78 %) que négative (22 %). En fait, un plus grand pourcentage de femmes (28 %) que d'hommes (25 %) tirent plus de 50 % de leurs informations des médias sociaux.

Mais comme le mot "social" l'indique, nous n'utilisons pas les médias sociaux uniquement pour obtenir des informations. À cet égard, les résultats d'une enquête mondiale en ligne de Nielsen montrent qu'à l'échelle mondiale, les femmes se connectent davantage pour des raisons sociales que les hommes. En fait, rester en contact avec la famille et les amis est la principale raison pour laquelle les femmes utilisent les médias sociaux (65 % contre 53 % pour les hommes). Les femmes sont également plus nombreuses que les hommes à utiliser les médias sociaux comme un exutoire créatif, notamment pour tenir un blog et télécharger/partager des photos (28 % des femmes contre 23 % des hommes) et à des fins de divertissement (48 % des femmes contre 45 % des hommes).

En comparaison, les hommes sont plus nombreux que les femmes à utiliser les médias sociaux pour des raisons professionnelles (27% contre 22% pour les femmes), mais moins que les femmes pour des besoins de "comment faire, d'information et d'auto-assistance" (30% pour les hommes contre 37% pour les femmes). Les hommes sont également deux fois plus susceptibles que les femmes d'utiliser les médias sociaux pour faire des rencontres (13% contre 7% pour les femmes).

À PRENDRE AVEC DES PINCETTES

La confiance est le fondement de toute relation saine. Ce sentiment est particulièrement pertinent en ligne, et il existe des différences notables entre la façon dont les hommes et les femmes voient et agissent sur ce qu'ils rencontrent dans leur vie quotidienne - que ce soit dans leur environnement de médias sociaux, sur le Web, ou même lorsqu'ils voient un panneau publicitaire sur le chemin du travail.

En ce qui concerne la publicité, les hommes semblent, dans l'ensemble, faire légèrement plus confiance que les femmes. L'enquête mondiale de Nielsen sur la confiance dans la publicité montre que les hommes sont plus nombreux que les femmes à faire confiance aux sites Web des marques (69 % des hommes contre 68 % des femmes), aux publicités à la télévision (63 % des hommes contre 61 % des femmes), aux publicités dans les journaux (63 % des hommes contre 60 % des femmes), aux publicités dans les magazines (61 % des hommes contre 59 % des femmes) et aux publicités à la radio (57 % des hommes contre 56 % des femmes). Si la "confiance totale" est faible pour les deux sexes, les réponses des femmes sont nettement plus faibles. Par exemple, 11 % des hommes disent faire totalement confiance aux publicités des magazines, contre seulement 6 % des femmes.

Quels sont donc les types de publicités qui trouvent un écho auprès des hommes et des femmes du monde entier ?

Lorsqu'il s'agit d'agir sur la publicité que nous voyons, les médias que nous rencontrons semblent inspirer globalement moins de femmes que d'hommes. En fait, un plus grand pourcentage de femmes que d'hommes déclarent ne pas agir, et ce dans tous les domaines. Par exemple, 48 % des femmes disent ne jamais agir sur les publicités diffusées sur les médias sociaux, contre 42 % des hommes. En ce qui concerne les annonces diffusées dans des médias plus traditionnels, 40 % des femmes disent ne jamais agir sur la base des annonces diffusées dans les journaux, contre 32 % des hommes. Les femmes sont également plus nombreuses (59 %) que les hommes (52 %) à ne pas donner suite aux annonces textuelles sur les téléphones portables.

Ainsi, à l'heure où les entreprises et les marques développent leur communication et leur engagement numérique, il est essentiel de comprendre les deux côtés du fossé entre les sexes pour atteindre et engager les bons consommateurs avec les bons messages.

À PROPOS DE L'ENQUÊTE MONDIALE DE NIELSEN

Cet article est basé sur les résultats de trois enquêtes mondiales récentes de Nielsen : Q3 2012, Q1 2013 et Q3 2013. Les résultats sont basés sur les personnes interrogées ayant un accès en ligne dans plus de 58 pays. Bien qu'une méthodologie d'enquête en ligne permette une échelle et une portée mondiale considérables, elle ne fournit une perspective que sur les habitudes des utilisateurs d'Internet existants, et non sur les populations totales. Sur les marchés en développement où la pénétration de l'Internet n'a pas atteint la majorité, le public peut être plus jeune et plus aisé que la population générale du pays. De plus, les réponses à l'enquête sont basées sur des comportements déclarés, plutôt que sur des données réelles de comptage.